6 juillet 2008

Brève de web

Une piètre chanteuse... aphone.... qui relance la croissance en boostant... les ventes de sonotones...
Rien à ajouter, vous savez tous de qui parle ce commentaire sur un article de Guy Birenbaum.

Réveil difficile

C'est vrai que mon rythme de publication a fortement baissé. Non que je baisse les bras, mais je fais tellement de choses que je ne fais jamais tout à fond en même temps... et puis j'ai eu un projet un peu prenant au travail, qui vient de se terminer...

Le réveil a été dur quand, après plus d'un mois, j'ai cliqué sur les liens de mon blogue et découvert que Denis Robert déposait les armes. C'est dur, mais c'est compréhensible et on ne peut vraiment pas lui en vouloir. Son combat reste exemplaire, pour dénoncer le vrai ennemi de la démocratie, de la liberté, de toutes les valeurs humanistes qui ne savent plus où se réfugier faute d'organisation politique crédible. Quand un parti politique héberge dans ses rangs un Vanneste ou un Mélenchon, quelle crédibilité peut-il avoir ? Mais je m'égare... Denis Robert nous a instruit sur notre ennemi commun, cette mafia militaro-financière qui s'engraisse et fait taire ses adversaires par tous les moyens possibles. Qu'il en soit remercié.

Un bref extrait du pourquoi du comment : "Ma confiance envers la justice et les hommes qui ont à juger de mes écrits s’est émoussée. Les tribunaux sont plus sensibles à l’air du temps et au harcèlement juridique d’une société aux moyens inépuisables, qu’à l’examen des faits. Je suis condamné par des magistrats qui, la plupart du temps, ne connaissent des mécanismes financiers que leur livret de Caisse d’Epargne." Aucun commentaire supplémentaire n'est utile...

Le blog de Denis Robert restera en tête de mes blogues lus, même s'il n'y a plus rien à lire...

J'ai continué de cliquer et j'ai vu qu'Irène Delse me considérait comme sympathique... Merci Irène...

J'aime bien butiner dans les blogues, mais je n'ai pas le temps d'y aller régulièrement. Mes préférés sont dans ma liste fixe, cela n'empêche en rien le plaisir de la découverte.

Blogues détestés : j'avoue m'être totalement désintéressé de tous ces espaces d'autopromotion de "blogueurs incontournables" qu'il est pourtant si facile de ne pas aller voir !

5 juillet 2008

Totalitarisme

Lu dans le Monde.

La polémique a surgi en novembre 2007, dans une école primaire d'Albi (Midi-Pyrénées). Dans le cadre d'un travail d'art plastique sur les sentiments et les expressions du visage, une enseignante de l'école Claude-Nougaro, Valérie Framit, demande à ses élèves de CM1 de collecter des photos et des images illustrant les sentiments de joie, colère, crainte, fatigue, méchanceté... Ces photos sont collées sur de grandes affiches placardées sur les murs de l'école. Parmi elles, figure un portrait de Nicolas Sarkozy, choisi par un élève pour illustrer le thème de la méchanceté. "J'ai regardé les expressions et non les visages", explique l'institutrice.

SANCTION

La présentation n'est pas ouverte au public. Mais un parent d'élève envoie une lettre à l'Elysée pour dénoncer ce qu'il perçoit comme une atteinte à l'image du chef de l'Etat. Le nom de l'auteur de cette lettre, non anonyme, n'a pas été révélé. Vendredi dernier, la directrice de l'école, Claudie Jalby, est informée par l'inspecteur d'académie qu'une enquête a été diligentée par le recteur.

"On peut reprocher à l'enseignante un manque de vigilance pour lequel sera appliquée une sanction qui devrait se limiter à une simple remontrance", a indiqué l'inspecteur d'académie Michel Azéma. Pour lui, "l'enseignante aurait dû être plus attentive à l'utilisation de ces images (...). Elle aurait dû profiter de l'occasion pour faire une leçon d'instruction civique pour expliquer la démocratie et le rôle du président de la République et des personnalités du monde politique".

Depuis, l'affiche litigieuse a été retirée du mur.

Quand un journal prétendûment indépendant désigne les noms de la directrice et de l'institutrice et n'est pas choqué que le nom du courageux parent d'élève ne soit pas dévoilé, c'est bien qu'il y a bien quelque chose de pourri.

Il n'y a pas longtemps, ce graffiti fleurissait dans les couloirs du métro : "Sarko casse-toi, tu pues le fric et la haine". Comment voulez-vous qu'un enfant ne ressente pas cela ?

4 juillet 2008

Ingrid Uribe et Nicolas Betancourt

Ah, il s'en passe des choses dans la jungle colombienne ! J'avais été choqué par l'assassinat de Raul Reyes, ce chef des FARC en train de négocier avec la France (via l'Équateur) la libération de la médiatique otage. Olivier Bonnet, comme souvent, nous en donne l'explication, qu'il tient de Mediapart : "Ces deux guérilleros [qui ont échappé à l'attaque du camp de R. Reyes] ont décrit la précision de l’attaque qui a détruit ce camp, attaque à la laquelle ils ont échappé parce qu’ils s’étaient éloignés de quelques centaines de mètres. Ils ont raconté que cinq bombes ont frappé simultanément la vingtaine d’hommes qui y vivaient depuis quelques jours. Selon plusieurs sources, ces bombes ou missiles n’ont pas été largués par des avions colombiens mais par des appareils américains volant à haute altitude. Ils ont été guidés par le faisceau d’ondes émis par l’un des téléphones satellites utilisés par Raul Reyes. Ayant réussi à se procurer quelques jours auparavant le numéro de ce téléphone, et en accord avec le gouvernement colombien, les responsables américains ont estimé nécessaire de mettre un terme à la négociation qui était sur le point d’être finalisée. La libération d’Ingrid Betancourt était alors programmée pour le 8 mars, journée internationale de la femme. L’objectif de cette attaque, toutes les informations et les adolf uribeindices l’indiquent, était de remettre en cause la libération d’une otage médiatique. Car, dans ces conditions, cette libération aurait redoré la réputation d’une guérilla en perte de vitesse ; elle aurait été porté au crédit de l’Equateur, du Venezuela et de la France." Voici comment, avec l’assistance empressée de ce grand humaniste de George W. Bush, le président colombien, responsable des escadrons de la mort massacrant paysans réputés proches des FARC, syndicalistes et militants de gauche - ce qui lui vaut d’être représenté par certains opposants sous les traits d’un clone d’Adolf Hitler -, a sciemment empêché la libération de Betancourt ! Ce qu’avait du reste vigoureusement dénoncé le président équatorien Correa : "Regardez la bassesse d’Alvaro Uribe, il savait qu’en mars douze otages allaient être libérés, parmi eux Ingrid Betancourt. Il le savait et il a utilisé ses contacts pour monter ce traquenard et faire croire au monde qu’il s’agissait de contacts politiques et pour lancer un écran de fumée sur son action injustifiable".

Il revient ensuite sur la "libération" d'Ingrid Bétancourt, pour rappeler que plusieurs informations concordantes indiquent qu'il y a eu probablement versement de rançon (quelques millions de dollars) et promesse (par notre président) d'asile pour les FARC renonçant à la lutte armée. Dans le même temps, exactement, un autre Sarkozy, moins directement souriant, laisse extrader vers l’Italie de son ami fasciste Berlusconi une femme qui a depuis longtemps renoncé à la lutte armée. Libérez Marina Petrella !